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Test de stress à la maison
Rapport individualisé et recommandations personnelles
Rapport de groupe anonymisé | Stratification du risque
Evaluation de la santé comportementale
Sessions 1:1 avec des experts du stress
Webinaires | Formation des équipes pour un environnement sans stress
Pratique de pleine conscience
Il est parfaitement normal d’avoir une certaine dose de stress au travail, c’est ce qui permet de rester motivé et concentré (c’est une tension saine). Mais quand le stress est excessif et est plus souvent la norme que l’exception, - pression permanente, charge de travail lourde dans des délais trop serrés, surcharge de travail permanente et/ou difficultés relationnelles avec collègues ou manager, alors le stress peut faire mal et des problèmes peuvent apparaître.
L’un des principaux problèmes avec le stress au travail, c’est qu’il est contagieux, surtout quand ce sont les managers qui « contaminent » l’équipe, en transférant leur stress (mal géré) à leurs employées. Cela n’apporte rien de bon : une spirale dangereuse peut voir le jour, qui sera néfaste tant pour l’individu que pour l’organisation. Même lorsqu’elles font des efforts pour le bien-être de leurs employés, de nombreuses entreprises ne touchent le sujet que de manière superficielle, en se contentant d’offrir quelques snacks sains et de mettre des tables de ping pong à disposition dans les bureaux. Ces initiatives ne sont pas néfastes, bien entendu, mais elles sont très insuffisantes. Il est nécessaire de créer et renforcer une culture d’entreprise qui engendre la sécurité psychologique et permet de prévenir stress et burn-out.
De plus, le stress pandémique a mis plus que jamais à l'épreuve notre résilience. Cet « événement extraordinaire » nous a obligés à modifier profondément nos façons de vivre et de travailler. Même si tous ces changements ne sont pas mauvais, puisqu’ils sont si profonds, cela demande beaucoup d'énergie et de disponibilité mentale pour les traiter, ce qui augmente considérablement le risque de problèmes de santé et de bien-être mental.
En anticipant une crise de la santé mentale, le Parlement Européen a inclus dans la stratégie de santé publique post-Covid la santé mentale comme étant une priorité, avec des nouvelles mesures de prévention des risques liées au nouveau monde du travail.
Les meilleures entreprises comprennent rapidement qu'elles doivent non seulement répondre aux nouvelles obligations législatives quant à la sécurité au travail du contexte actuel, en faisant du bien-être mental une priorité, mais qu'elles doivent passer au niveau supérieur de prévention des risques psychosociaux au travail, si elles veulent rester compétitives. Parce que nous ne pouvons pas innover ni sauver le monde lorsque nous sommes trop stressés ou malades.
Burnout : un phénomène lié au travail (la nouvelle définition de OMS 2019)
C’est un phénomène lié au travail qui découle d’un stress chronique qui n’a pas été correctement géré. Il a 3 dimensions:
- L'épuisement, fatigue intense et prolongée
- Éloignement mental de son travail (négativisme, cynisme)
- Efficacité professionnelle réduite
Les organisations se confrontent avec la crise de burnout de leurs employées. Les résultats d’une étude récente de 7 500 employée à temps complet a trouvé que 23% des employés avait déclaré se sentir épuisés (en burnout) au travail ‘très souvent’ ou ‘tout le temps’, alors que d’autres 44% en plus se sentent épuisés de temps en temps. Cela représente au total environ deux tiers des employés permanents qui se sentent épuisés au travail/en burnout.
72% des meilleurs employés sont exposés à un niveau de stress
Les Millennials ont un risque plus élevé de burn-out (étude Deloitte) :
"Le burn-out n’épargne pas les millenials, au contraire, il semblerait même qu’ils soient plus à risque ( “selon un étude de Deloitte” de 2015). Le burn-out lié travail serait un phénomène plus courant chez les millenials que dans d’autres groupes d'âge (84% contre 77% pour tous les autres participants à l’étude) et la moitié d’entre eux déclarent avoir quitté leurs travail à cause d’un burn-out (contre 40% pour les autres)"
En résumé, le burn-out peut entraîner les individus comme l’organisation dans un cercle vicieux de moindre performance. L’entreprise est en danger de perdre ses meilleurs éléments.
Les problèmes de santé mentale ont un impact considérable sur la santé des individus et de leurs proches. Troubles du sommeil, anxiété, crises de panique, manque de concentration, baisse de la confiance en soi : les conséquences sont multiples.
Cela peut entraîner un cercle vicieux qui verra les individus s’isoler de plus en plus et perdre le soutien de leur réseau et des structures sociales nécessaires, précisément au moment où ils en ont le plus besoin.
L’impact peut être particulièrement dévastateur sur la vie de famille : quand « tenir le coup » au travail se fait au prix d’une perte d’identité chez soi. Un état de détresse mentale empêche les individus de gérer les difficultés d’ordre domestique : les relations qui se délitent, les difficultés financières, ou les problèmes de logement.
Le coût ultime, c’est la mort par suicide. On sait que les problèmes de santé mentale et le taux de suicide sont plus courants dans certains secteurs professionnels que dans d’autres (ce qui s’explique par plusieurs facteurs). Par exemple, le taux de suicide des hommes qui travaillent dans le bâtiment (construction et rénovation) est 35% plus élevé. De même, les infirmières sont 24% plus susceptibles d’attenter à leurs jours que l’ensemble des femmes actives (britanniques).
Le coût global payé par les employeurs britanniques pour le stress, l’anxiété et la dépression des employés (2002) :
1 035 £ par employé par an (1 220 €)
- 32,4 % à cause de l'absentéisme
- 54,4% à cause du présentéisme
- 9,2% à cause du turnover des employés
Le stress lié au travail en 2016/2017 aurait entraîné entre 23,9 et 25,8 journées de travail perdues pour chaque personne affectée par le stress en 2017/2018.
- 272 milliards à cause de l'absentéisme et du présentéisme
- 242 milliards à cause de la perte de productivité
- 63 milliards pour les coûts de santé
- 39 milliards pour les coûts d'assistance sociale
Quand un stress s’installe et que l’on demande de l’aide, l’évaluation est en général pour le moins subjective car elle est fondée exclusivement sur les déclarations des patients concernant leurs symptômes, ce qui est certes utile, mais souvent insuffisant.
L'approche traditionnelle du stress par les médecins et les psychologues ne repose pas sur des bilans biologiques.
D'un autre côté, la plupart des entreprises ne disposent pas de systèmes efficaces pour prévenir et surveiller le stress au travail nocif, même s'il y a de plus en plus d'ouverture et de désir de faire ce qu'il faut pour la santé mentale et le bien-être au travail de leurs employés. Seuls 22% des managers seraient formés à la gestion du stress au travail
Le capital humain est de loin le meilleur atout qu'une entreprise puisse avoir, quelle que soit la quantité de technologie impliquée. Investir dans votre équipe et se soucier vraiment des besoins de vos employés est l'un des meilleurs investissements que l'on puisse faire. Offrir un lieu de travail qui permet aux gens de s'épanouir magnifiquement individuellement mais aussi en équipe pour une meilleure entreprise et plus largement pour une meilleure société.
